اللهم صل على محمد وعلى آل محمد كما صليت على إبراهيم وعلى آل إبراهيم إنك حميد مجيد، اللهم بارك على محمد وعلى آل محمد كما باركت على إبراهيم وعلى آل إبراهيم في العالمين إنك حميد مجيد اللهم صل على محمد وعلى آل محمد كما صليت على إبراهيم وعلى آل إبراهيم إنك حميد مجيد، اللهم بارك على محمد وعلى آل محمد كما باركت على إبراهيم وعلى آل إبراهيم في العالمين إنك حميد مجيد اللهم صل على محمد وعلى آل محمد كما صليت على إبراهيم وعلى آل إبراهيم إنك حميد مجيد، اللهم بارك على محمد وعلى آل محمد كما باركت على إبراهيم وعلى آل إبراهيم في العالمين إنك حميد مجيد بسم الله الرحمن الرحيم

اللهُ أكبرُ اللهُ أكبرُ اللهُ أكبرُ، لا إلهَ إلَّا الله، واللهُ أكبر اللهُ أكبر، ولله الحَمد _ كتاب بوارق الحقائق لطاهر الأنفاس سيدى الرواس اضغط هنا للقراءة كتاب بوارق الحقائق


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Al-Junayd

soufisme sunnite


 
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المنتدى : soufisme sunnite
افتراضي Al-Junayd

Les jurisconsultes de Baġdād dirent à al-Mutawakkil (mort. 247h/861 J-C)

Al-Junayd et ses partisans sont désormais des Zindīqs

Ayant un certain penchant pour al-Junayd, le Calife répondit :

Oh, ennemis d’Allāh ! vous ne voulez qu’anéantir les amis d’Allāh de la Terre, l’un après l’autre. Vous avez déjà [ordonné] l’exécution d’al-Hallāj. Bien que vous voyiez, chaque jour, un prodige de lui, vous ne cessez [vos manigances]. Quant à al-Junayd, vous ne pourriez l’approcher sans le convaincre par des preuves. Réunissez alors les jurisconsultes ; qu’une audience se tienne. Si vous le vainquiez et que les gens en témoignent, je le tuerai. Mais, s’il vous vainc, par Allāh, je vous anéantirai avec mon épée et je ne laisserai personne en vie.

Nous sommes d’accord, répliquèrent-ils.

Ils réunirent les jurisconsultes de la Syrie, du Yémen et de l’Iraq et de bien d’autres provinces. Quiconque, dans le globe, connaissant la moindre chose fut convié.

Lorsque l’audience fut tenue, le Calife convoqua al-Junayd. Avec ses partisans, il se présenta devant la porte du Palais. Puis, il entra seul, salua le Calife et s’assit. Un des jurisconsultes se leva pour lui poser une question.

Le Juge ‘Ali b. Abī Tawr lui dit :

Osez-vous interroger al-Junayd ?

oui



Y a-t-il, parmi vous, un homme plus savant que lui ? S’interrogea le Juge.

Non, dirent-ils.

Que ceci est étrange. Il maîtrise votre [propre] science [le fiqh] plus que vous. Il brille dans une science que vous réfutez sans la connaître.

Comment pouvez-vous interroger un homme dont vous ne saisissez point les propos ! Répondit-le Juge.

L’auditoire fut étonné et se tut un instant. Ensuite, ils dirent :

Que faire alors, oh Juge des Musulmans ! Indiquez-nous ce que bon vous semble. Nous l’exécuterons. Votre ordre sera obéi.

Le Juge se tourna vers le Calife et dit :

Laissez al-Junayd, allez plutôt vers ses partisans et ordonnez à votre bourreau (nommé al-Walīd b. Rabī‘a) de crier : « Qui est prêt à se précipiter au sabre [à la mort] ? ». Nous interrogerons le premier qui aurait répondu.

Que Dieu vous bénisse, pourquoi ceci ? Vous terrorisez les gens sans preuve. Cela nous est interdit. Dit le Calife.

Oh, Commandant des croyants, les soufis font montre d’abnégation, fût-ce à leur détriment. Demandez que l’on crie : « Qui, parmi vous, se précipite à la mort ? ». Celui qui se précipite, serait le plus fervent et le plus sincère avec Allāh, qu’Il soit exalté. Il donnera sa vie à ses amis pour qu’ils vivent après lui. Les jurisconsultes débattront avec le plus sincère qui se présentera. Ainsi, il n’y aura ni vainqueur ni vaincu. Et nous nous réconcilierons. Une catastrophe s’est abattue sur nous ; nous ne savons qui en sortira indemne. Si al-Junayd était exécuté, la terre de l’Islam en serait sinistrée. De notre époque, il est le pôle de la foi. Si les jurisconsultes et les ulémas étaient tués, ce serait [aussi] une immense catastrophe. Dit le Juge.

Excellent ! vous avez raison. Répondit le Calife qui se tourna vers al-Walīd et lui dit :

Faites ce que le Juge vous demande.

Al-Walīd tira son épée et sortit. Il cria aux deux cents soixante-dix disciples, assis, la tête basse et invoquant Allāh



Qui vient à la mort ?

Un homme dénommé Abū al-Hasan al-Nūrī s’éleva.

Al-Walīd se dit : « Je n’ai jamais vu un homme plus rapide que lui. Il a sursauté devant moi. Je suis étonné de sa célérité. »

- Oh toi, sais-tu pourquoi tu t’es levé ?

- Certainement, n’avez-vous pas demandé : « Qui ira à la mort ? ».

- Certes, je le fis. Mais pourquoi t’es-tu levé ?

- Je savais que « ce bas-monde est la prison du croyant » ; je voulus partir à la demeure du Salut et offrir ma vie à mes frères, fût-ce pour un instant. Puissé-je être tué. Que le mal soit éteint par mon exécution, que mes frères soient sains et saufs et que nul autre ne soit tué. Dit al-Nūrī.

Etonné de son éloquence, al-Walīd dit :

Réponds alors au Juge.

Le visage d’ al-Nūrī pâlit, les larmes coulèrent sur sa joue et il dit :

Le Juge [ici, Allāh] m’a-t-Il appelé ?

Oui, Il t’a appelé.

Lui répondre est un devoir.

Ensemble, nous rentrâmes. J’informai le Calife et le Juge de son histoire. Ils furent étonnés. Le Juge lui posa des questions délicates :

- Qui es-tu ? Pourquoi as-tu été crée ?

Que voulut Allāh en te créant ? Où est Allāh par rapport à toi ?

- Mais, qui êtes-vous pour m’interroger [ainsi] ? Demanda al-Nūrī.

- Je suis le Juge des juges.

- Nul Seigneur n’existe en dehors de vous ?, nul autre adoré ?, Etes-vous le Juge des juges ?, Est-ce le jour de la Décision et de l’Arbitrage ?, Les gens sont-ils rassemblés de bon matin ?, Où est alors le souffle dans la trompe dont Allāh dit : « L’on soufflera, dans la trompe, et les habitants des cieux et de la terre seront foudroyés, excepté ceux que Dieu voudra épargner » ? [al-Zumur, v. 68]. Suis-je parmi les gens foudroyés ou suis-je parmi ceux qu’Allāh voudra épargner le souffle dans la trompe ?, demanda al-Nūrī.

Abasourdi, le Juge dit :

Oh toi, pourquoi m’as-tu pris pour Dieu ?

Qu’Allāh nous en préserve ; mais vous vous êtes pris pour Dieu en vous vous nommant « Juge des juges ». N’est Juge des juges que celui qui arbitre sans être jugé. N’avez-vous pas trouvé d’autres titres ? Etre juge des musulmans ou un simple jurisconsulte ou même un des serviteurs de Dieu ne vous suffirait pas ?, Avez-vous honte de dire : « [je suis le] Juge ‘Alī b. Tawr


à suivre....? ».









التوقيع

***قال لقمان لابنه: يا بنى جالس العلماء، وزاحمهم بركبتيك، فإن الله يحيى القلوب بنور الحكمة، كما يحيى الأرض الميتة بوابل السماء***

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الكلمات الدلالية (Tags)
al-junayd, fikh, juge, jurisconsulte


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